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Bugatti t35c sur Vmag

Au volant de la Bugatti Type 35 dans Forza Motorsport – Immersion et histoire

Les mains agrippées au volant en bois patiné, vous lancez la Bugatti Type 35 à pleine vitesse sur le circuit Michelin Raceway – Road Atlanta dans Forza Motorsport. Le rugissement aigu de son moteur huit cylindres emplit vos oreilles tandis que la petite monoplace bleue dévore la piste vallonnée.

Chaque virage serré est un défi : les pneus fins de l’époque glissent légèrement, le châssis vibre, mais reste étonnamment agile. La reproduction de la Type 35 dans le jeu est saisissante de réalisme – jusqu’à l’angle prononcé des roues avant au carrossage positif et à l’absence de pare-brise côté passager, fidèles aux caractéristiques d’origine. L’immersion est totale : on croirait sentir le vent fouetter le visage et les secousses de la suspension dépouillée, comme un pilote des années 1920 affrontant la course.

Note : VoituresMiniatures.fr n’a aucun lien avec Forza Motorsport ; l’objectif est uniquement de partager une vidéo de découverte de cette voiture légendaire dans le jeu.

Histoire de la Bugatti Type 35

La Bugatti Type 35 est née de la vision d’Ettore Bugatti, déterminé à créer la voiture de Grand Prix ultime des années 1920. Après la Première Guerre mondiale et quelques modèles d’essai (comme la bizarre Type 32 « Tank »), Ettore présente sa nouvelle machine de course au Grand Prix de l’ACF 1924 à Lyon​.

Avec sa calandre en fer à cheval emblématique – un style inauguré par la Type 35 qui sera repris sur toutes les Bugatti ultérieures​ – la voiture tranche avec la concurrence. Elle inaugure aussi le mythe des « Pur-sang » Bugatti, ces purs-sang mécaniques que le constructeur compare volontiers à des chevaux de race​.

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bugatti-1-12-norev-1024x447 Au volant de la Bugatti Type 35 dans Forza Motorsport – Immersion et histoire
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Conçue et fabriquée à Molsheim en Alsace dès 1924, la Type 35 s’impose rapidement comme l’une des voitures de course les plus célèbres de l’histoire. Environ 640 exemplaires de la Type 35 et de ses variantes seront produits jusqu’en 1930​, un nombre élevé pour une voiture de compétition à l’époque. Cette particularité – vendre la même voiture aux clients privés qu’aux pilotes d’usine – contribuera grandement à son succès et à sa légende​

Succès en compétition

Le palmarès de la Bugatti Type 35 est tout simplement hors normes. Dès ses premiers tours de roue, elle engrange les victoires sur circuits et courses de côte. Entre 1924 et le début des années 1930, la Type 35 remporte plus de 2 000 courses, un record jamais égalé, dont cinq victoires consécutives à la mythique Targa Florio en Sicile​.

Elle domine les Grand Prix aux mains de grands pilotes d’usine tels que Louis Chiron, Robert Benoist ou Achille Varzi, mais aussi de nombreux gentlemen drivers privés – Ettore Bugatti n’hésitant pas à vendre ses voitures à des clients fortunés pour qu’ils courent eux aussi​.

En 1926, Bugatti décroche même le titre de champion du monde des constructeurs, grâce aux résultats éclatants de la Type 35 cette année-là​.

Parmi ses succès emblématiques, on compte le Grand Prix de France 1926 (victoire de Jules Goux), le Grand Prix d’Italie 1926 (victoire de Louis Charavel alias “Sabipa”), ou encore le Grand Prix de Monaco 1929 (victoire de William Grover-Williams). La série de triomphes de la Type 35 en compétition ne prendra fin qu’au début des années 1930, face à l’émergence de rivales comme Alfa Romeo ou Mercedes soutenues par leurs gouvernements​.

Il est intéressant de noter que le tout premier engagement de la Type 35 en course ne fut pas couronné de succès. Lors du Grand Prix de Lyon 1924, cinq Type 35 flambant neuves prennent le départ pour défendre l’honneur de Bugatti, mais l’épreuve tourne au désastre : les Bugatti souffrent de problèmes de pneus qui se déjantes sans cesse, obligeant des arrêts aux stands fréquents. La meilleure Type 35 (pilotée par le Français Jean Chassagne) ne termine qu’à la 7e place, à 41 minutes du vainqueur​.

Ettore Bugatti apprendra de cet échec : dès l’année suivante, ses voitures seront équipées de jantes révolutionnaires pour l’époque (nous y reviendrons) qui empêcheront les pneus de se déchausser en course. Ce faux départ n’empêchera pas la Type 35 de devenir la machine dominante des années 1925-1929, forgeant la réputation de Bugatti sur toutes les pistes d’Europe.

Anecdotes et faits marquants

De son développement à son utilisation en course, la Bugatti Type 35 a généré de nombreuses anecdotes savoureuses. Ettore Bugatti avait une philosophie particulière : vendre la même voiture de course à des clients privés qu’à son équipe officielle. Contrairement à d’autres constructeurs qui craignaient qu’un client privé ne batte leurs pilotes d’usine, Ettore déclarait ne pas se soucier de qui gagnait la course du moment que c’était au volant d’une Bugatti​.

Ainsi, de riches amateurs pouvaient acheter une Type 35 (affichée à environ 160 000 francs de l’époque​) et se mesurer aux champions – une situation impensable de nos jours en Formule 1 ! Cette démocratisation relative a contribué à la profusion de victoires de la Type 35.

Malgré son statut de pure voiture de Grand Prix, la Type 35 pouvait être adaptée à un usage routier. Bugatti proposait en option l’installation de garde-boue et de phares pour que les propriétaires puissent rouler sur route ouverte jusqu’aux circuits​.

Nombre de pilotes arrivaient ainsi par la route aux épreuves, participaient à la course, puis rentraient chez eux au volant du même véhicule, fiers de leur bolide bleu Bugatti.

Un autre fait marquant concerne la robustesse et la fiabilité légendaire de la Type 35. Malgré des moteurs pointus et une utilisation intensive en compétition, ces voitures cassaient peu. L’utilisation systématique des meilleurs matériaux y était pour beaucoup – Ettore allait jusqu’à importer de l’acier de Sheffield, en Angleterre, réputé pour sa qualité, afin de fabriquer certaines pièces clés​.

Le pilote-aviateur Roland Garros (héros de la Première Guerre mondiale) disait d’Ettore Bugatti qu’il était « un artiste incomparable qui sait donner une âme à l’acier »​. La Type 35 illustre bien ces propos, en alliant un esprit artisanal d’excellence à des performances mécaniques de premier plan.

Motorisation et performances

Sous son long capot profilé, la Type 35 cache un moteur 8 cylindres en ligne de 2,0 litres (1 991 cm³) dérivé des Bugatti Type 30/32​.

Ce moteur innovant pour l’époque est constitué de deux blocs de 4 cylindres en aluminium, ce qui contribue à la légèreté de la voiture (environ 750 kg seulement)​. Alimenté par deux carburateurs Zenith, il développe environ 100 ch à 5 000 tr/min, une puissance impressionnante en 1924​. La distribution est assurée par un simple arbre à cames en tête commandant trois soupapes par cylindre (deux d’admission, une d’échappement)​.

Autre avancée technique : le vilebrequin repose sur cinq paliers montés sur roulements à billes et à rouleaux, permettant au moteur de tourner à plus de 6 000 tr/min, un régime exceptionnel à l’époque​. La boîte de vitesses est manuelle à 4 rapports non synchronisés, avec un levier externe comme sur toutes les Grand Prix des années 20​

 
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header-bugatti-t35-devant-vmag-1543 Au volant de la Bugatti Type 35 dans Forza Motorsport – Immersion et histoire
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Sur la piste, ces caractéristiques se traduisent par des performances de premier ordre. La Type 35 atteint une vitesse de pointe d’environ 185 km/h dès le modèle initial​, grâce à son moteur vif et à son poids plume. Bien qu’elle ne soit pas la plus puissante (d’autres voitures de Grand Prix plus lourdes avaient des moteurs plus gros), la Bugatti compensait par une tenue de route exemplaire et une endurance mécanique infaillible.

Elle enchaînait les tours sans faiblir là où d’autres cassaient ou surchauffaient. Sa maniabilité était également vantée par tous les pilotes : la direction précise et le châssis équilibré permettaient d’aborder les courbes plus vite qu’avec n’importe quelle autre voiture de l’époque​

Cette homogénéité comportementale, alliée à une fiabilité éprouvée, explique comment la Type 35 a pu dicter sa loi en Grand Prix pendant près d’une décennie

Il fallait toutefois une certaine dextérité pour la maîtriser : en bon propulsion sans différentiel autobloquant, elle pouvait survirer brutalement si on ré-accélérait trop fort en sortie de virage, prévenant ainsi les pilotes imprudents.

Au fil des années, Bugatti fera évoluer la mécanique de la Type 35 pour rester au sommet. La cylindrée de base de 2,0 L sera portée à 2,3 L sur certaines versions, et surtout un compresseur (un Roots à lobes) sera ajouté à partir de 1926-1927 sur les modèles Type 35C et 35B. Nous détaillerons plus loin ces variantes, qui pousseront la puissance jusqu’à 140 ch et la vitesse maximale au-delà de 200 km/h, des chiffres stratosphériques pour la fin des années 1920.

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CMC Bugatti Typ T35 Grand Prix, 1924

Carrosserie et design

Si la Bugatti Type 35 brille par sa mécanique, elle séduit tout autant par son design et ses innovations de conception. À une époque où l’aérodynamisme en est à ses balbutiements, Ettore Bugatti dote sa voiture d’une silhouette fluide et épurée. Le capot est effilé, la poupe arrière arrondie, et la structure générale adopte une forme légèrement ellipsoïdale qui réduit la traînée aérodynamique​.

La face avant est dominée par la fameuse calandre en fer à cheval chromée, devenue l’emblème de la marque​, flanquée de deux ouvertures latérales pour refroidir le moteur.

La Type 35 est un petit bolide biplace : le règlement imposait alors d’emmener un mécanicien à bord lors des Grands Prix, ce qui explique la présence de deux sièges. Toutefois, seul le pilote profitait d’un minuscule saute-vent ; le passager/mécanicien, lui, était exposé au vent et aux projections, signe du minimalisme sportif de la voiture​.

Le tableau de bord en aluminium bouchonné (avec un motif circulaire poli) et le volant à quatre branches en bois témoignent du soin apporté aux finitions, mariant esthétisme et fonctionnalité​.

L’innovation la plus célèbre de la Type 35 réside sans doute dans ses roues en aluminium coulé à huit branches. Bugatti est le premier constructeur à concevoir des roues moulées d’une seule pièce, intégrant tambours de frein et jante, afin de réduire les masses non suspendues et d’améliorer le comportement des suspensions​.

Ces roues légères dissipent mieux la chaleur des freins que les roues à rayons classiques et, surtout, elles sont conçues pour éviter le déjantage en cas de crevaison​. Une bague centrale maintient le pneu sur la jante même dégonflé, évitant les incidents comme ceux du Grand Prix de Lyon 1924. Il s’agit d’une avancée technique considérable pour l’époque​. De plus, l’intégration du tambour de frein dans la roue permet un entretien plus rapide en course : lors d’un changement de roue, il était aisé d’inspecter l’état des garnitures de frein, un atout pour les mécaniciens en plein Grand Prix​.

Le châssis de la Type 35 est également une œuvre d’ingénierie. Bugatti utilise des longerons en acier dont la section est optimisée en fonction des contraintes (plus épaisse aux endroits subissant de fortes charges et plus fine ailleurs), gagnant du poids sans sacrifier la solidité​. L’essieu avant est forgé d’une seule pièce creuse, poli miroir, ne pesant qu’une dizaine de kilogrammes​: assez flexible pour encaisser les chocs, mais très résistant (il cassait rarement en course).

La suspension fait appel à de simples ressorts à lames semi-elliptiques à l’avant et quart-elliptiques à l’arrière, avec des amortisseurs à friction. Cette architecture classique est réglée à la perfection, offrant à la Type 35 un comportement sain et prévisible. Les roues avant présentent un carrossage positif prononcé (visibles inclinées vers l’extérieur en haut), un choix volontaire pour améliorer la stabilité en courbe. Tous ces détails de conception confèrent à la Type 35 une ligne à la fois racée et fonctionnelle, symbole du mariage réussi de l’esthétique et de la technique cher à Ettore Bugatti​

Fabricants de miniatures

La légende de la Bugatti Type 35 a inspiré de nombreux fabricants de miniatures automobiles. Que ce soit à l’échelle 1/43, 1/18 ou même 1/12, les collectionneurs peuvent trouver des reproductions de cette voiture mythique, avec différents niveaux de détail et de qualité. Voici un tour d’horizon des principales miniatures disponibles :

  • CMC (Classic Model Cars) – Ă©chelle 1/18. Le fabricant allemand CMC propose sans doute la plus aboutie des miniatures de la Type 35. VĂ©ritable bijou d’ingĂ©nierie, son modèle entièrement en mĂ©tal est composĂ© de 926 pièces individuelles assemblĂ©es Ă  la main! Tout y est fonctionnel ou fidèlement reproduit : le moteur 8 cylindres dĂ©taillĂ© avec son câblage, le châssis avec suspensions Ă  lames, la direction Ă  vis sans fin, les roues amovibles en aluminium, le cockpit avec ses instruments… Cette Bugatti Type 35 de CMC est souvent considĂ©rĂ©e comme une rĂ©fĂ©rence absolue en matière de miniature de voiture de course ancienne. Elle est proposĂ©e en plusieurs livrĂ©es (parfois dans le cadre de sĂ©ries limitĂ©es “Nation Color” reprenant les couleurs de course de diffĂ©rents pays) et avoisine les 300 Ă  400 € du fait de sa qualitĂ© exceptionnelle.

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ODEON
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Solido
  • Norev – Ă©chelle 1/12. Le fabricant français Norev a créé la surprise en lançant rĂ©cemment la Type 35 au 1/12ème. C’est la première fois que cette voiture est reproduite en sĂ©rie Ă  une si grande Ă©chelle​. Norev a dĂ©clinĂ© son modèle en deux versions identiques, diffĂ©renciĂ©es uniquement par la couleur de carrosserie : Bleu Bugatti d’une part (Ă©dition limitĂ©e Ă  1000 exemplaires numĂ©rotĂ©s), et noir d’autre part​. Ces grandes miniatures de près de 30 cm de long offrent une prĂ©sence incroyable et un haut niveau de dĂ©tail (moteur, habitacle, roues directionnelles…). Bien qu’un cran en dessous de CMC en finesse (certaines pièces sont simplifiĂ©es ou moulĂ©es), Norev propose un excellent compromis entre taille, qualitĂ© et prix, avec un tarif d’environ 150 € relativement abordable pour du 1/12. Pour les collectionneurs cherchant une pièce maĂ®tresse, la Type 35 1/12 de Norev est un choix tout indiquĂ©.

  • Spark – Ă©chelle 1/43. La marque Spark, spĂ©cialiste des modèles en rĂ©sine haut de gamme, a produit plusieurs versions de la Bugatti Type 35 Ă  l’échelle 1/43. Ces miniatures, vendues montĂ©es en vitrine, se distinguent par leur fidĂ©litĂ© aux configurations de course : Spark propose par exemple la Type 35 vainqueur de la Targa Florio 1927 ou celle du Grand Prix de Monaco 1929, avec les numĂ©ros de course, les dĂ©corations et les petits dĂ©tails propres Ă  chaque Ă©vĂ©nement. Le niveau de dĂ©tail est très poussĂ© pour du 1/43 (harnais, compteurs peints, logos prĂ©cis) mais, rĂ©sine oblige, les roues ne tournent pas et les Ă©lĂ©ments ne sont pas ouvrants. Comptez autour de 60 € pour ces pièces, apprĂ©ciĂ©es des collectionneurs exigeants.

  • Brumm – Ă©chelle 1/43. Il s’agit d’un fabricant italien historique de miniatures, connu pour sa sĂ©rie de voitures de Grand Prix des annĂ©es 1920-30. Brumm a rĂ©alisĂ© depuis les annĂ©es 1980 de nombreuses Bugatti Type 35 en diecast (mĂ©tal injectĂ©) Ă  l’échelle 1/43. Ces modèles, plus simples et plus abordables, prĂ©sentent un bon rendu gĂ©nĂ©ral de la silhouette de la Type 35, avec souvent un pilote moulĂ© au volant et des couleurs variĂ©es (bleu France, rouge Italie, etc.). La finition est sommaire comparĂ©e aux standards actuels (pièces grossières, dĂ©tails peints plutĂ´t que rapportĂ©s), mais le charme opère pour qui recherche une miniature vintage. On trouve des Brumm Type 35 d’occasion pour une vingtaine d’euros, ce qui en fait une porte d’entrĂ©e accessible pour dĂ©buter une collection sur ce thème.

  • Autres fabricants et kits : La Type 35 ayant Ă©tĂ© reproduite de nombreuses fois​, on la retrouve Ă©galement au catalogue d’autres marques. Solido a par exemple proposĂ© une Type 35B au 1/43 en mĂ©tal, assez rĂ©ussie et vendue autour de 30 €. Des artisans comme EMC ou Ilario ont rĂ©alisĂ© des versions très haut de gamme au 1/43, en Ă©dition ultra-limitĂ©e pour les collectionneurs (avec des prix pouvant dĂ©passer 300 € pour une miniature de quelques centimètres). CĂ´tĂ© kits, les maquettistes peuvent se tourner vers Italeri, qui commercialise une maquette Ă  monter de la Bugatti Type 35B au 1/12 (rĂ©f. 4710) comportant de nombreuses pièces Ă  peindre et assembler pour obtenir un modèle grand format très dĂ©taillĂ©. Enfin, mentionnons un objet hors catĂ©gorie : la Bugatti Baby, une rĂ©plique Ă©lectrique Ă  l’échelle 1/2 de la Type 35 produite par Ettore Bugatti lui-mĂŞme en 1927 pour son fils – mais lĂ , on sort du domaine de la miniature de collection pour entrer dans celui du jouet de luxe pour enfant !

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